Au temps de Giscard

Sous le septennat de M. Giscard d'Estaing, quelques travaux de loges ont trouvé un "débouché" au Parlement. Ce fut notamment le cas des lois sur la contraception et sur l'avortement. Dans l'élaboration de la première de ces lois, le docteur Pierre Simon, grand-maître de la Grande-Loge de France, joua un rôle important et inspira l'action parlementaire de M. Lucien Neuwirth. Depuis, l'arrivée massive de francs-maçons dans la majorité de l' Assemblée et le poids accru du Parlement dans la vie nationale ont redonné aux loges la possibllité d'agir plus souvent sur leur terrain de prédilection. Par son influence, la franc-maçonnerie a ainsi contribué à l'abrogation de la loi "Sécurité et Liberté", qu'elle avait combattue quand M. Peyrefitte l'avait fait voter. Plus difficile est la mesure de son rôle dans l'abolition de la peine de mort, mesure réclamée certes par de nombreuses loges mais que combattit au Sénat un maçon influent, M. Henry Caillavet, longtemps président de I' Association "fraternelle" des parlementaires. Mais qu'en est-il des rapports entre la maçonnerie et l'Église,dont l'histoire conflictuelle est au centre de notre histoire républicaine?